vendredi 8 novembre 2013

Incendie d'une maison ossature bois

La vie d'une maison n'est pas un long fleuve tranquille...Après avoir été patiemment construite de nos mains, la nôtre a connu un gros coup d'arrêt, ou plutôt, un coup du sort.
Il y a 1 mois, jour pour jour, un incendie se déclarait dans la chambre parentale.
Le feu a pris vers 19h.

Grâce aux détecteurs de fumées, Virginie et sa fille ont pu sortir de la maison à temps et personne n'a été blessé (Philippe et le fiston n'étaient pas à la maison à ce moment là).

Grâce aux détecteurs de fumées, l'alerte a pu être donnée rapidement et 3 camions de pompiers ont pu être sur place 12 minutes après.


Comportement au feu d'une maison ossature bois:

Ce qui brûle dans une maison, c'est l'intérieur: les meubles, les rideaux, les livres, etc.. donc , de ce côté là, aucune différence entre l'ossature bois et un autre mode constructif.

Ensuite, quand le feu a atteint l'ossature, les pompiers ont eu plutôt une bonne surprise: les panneaux d'OSB et les montants d'ossature en bois massif, et ben ça brûle pas facilement. Le bois se consume lentement. On a le temps d'intervenir. D'ailleurs, prenez une bûche de bois massif et essayer de l'enflammer, ça va vous prendre un moment.

L'isolant en laine de bois aussi a été une bonne surprise. Dixit les pompiers, qui découvraient cet isolant : "Qu'est-ce que c'est dense votre truc ! ça s'enflamme pas ! C'est quoi ? ".
Une poutre de la chambre a été endommagée par le feu. Là aussi, aucune différence avec les constructions traditionnelles, dont la charpente est également en bois.
Il faudra "doubler" la poutre, mais le "pronostic vital" du toit n'est pas engagé.

Autres points : EDF a coupé l'électricité le soir même et tout a été rétabli 2 jours après grâce à un électricien très pro et réactif qui a fourni un certificat de conformité 2 heures après son intervention. Merci à Patrick Rousseau, électricien à Bondy (06 12 46 28 29) pour son travail et sa disponibilité.
L'eau envoyée par les pompiers a très peu touché le rez de chaussée, car les pompiers ont tout jeté dans le jardin avant d'arroser copieusement au lieu d'inonder l'étage. Il faut juste refaire une bande de placo au plafond du salon et donc refaire un peu de peinture.

Etat des lieux aujourd'hui, soit 1 mois après:
L'intérieur de l'étage est à refaire: isolation, pare-vapeur, placo des murs, placo des plafonds, électricité, sols et baies vitrées (fondues, tachées, faussées). Entre ce qui a effectivement brûlé, ce qui a été touché par les fumées (aussi dévastatrices que les flammes elles-mêmes) et ce qui est imprégné de l'odeur pestilentielle de l'incendie, tout est bon pour la poubelle.

Cette fois, ce sont des entreprises qui vont se charger de la reconstruction.
Vont-elles être aussi précautionneuses que nous quant à la pose du pare-vapeur, des nouvelles fenêtres et du respect général de l'étanchéité à l'air de notre maison ?
Nous y veillerons ;-) !

mardi 8 octobre 2013

Les panneaux solaires thermiques (suite et fin)

Après de nombreux reports, nous avons enfin fini l'installation des panneaux solaires thermiques. Nous ne pouvions pas faire ça quand il gelait, ni quand il faisait trop chaud et surtout, des raccords défectueux ou mal serrés ont reporté le remplissage et la mise en route. Finalement, nous avons opté pour des tests du circuit d'eau solaire avec un compresseur d'air, et une bombe de détection de fuites d'air trouvée chez Bricoman, pour détecter les problèmes, à savoir des microfuites indétectables à l'eau et à l'oeil...
Résultats : nous avons refait tous les raccords sur les panneaux, à la bonne vieille filasse. Nous avons aussi testé une résine Gebetanche Chauffage, une sorte de colle pour raccords filetés, ce qui ne fut pas un succès (Résine d'étanchéité anaérobie). Après les tests définitif, nous avons rempli le circuit et enfin ! après 2 jours de mise en route, et les beaux jours, le système tourne bien, et le ballon de 400 L se réchauffe tout seul, avec le soleil :-) 
Exemple : température des panneaux à 12h00 : 65°

Dans quelques mois, on fera un bilan des économies d'énergie réalisées, grâce à un compteur de Kw que nous avions relié au ballon. 
NB - En moyenne sur les 10 derniers mois, le ballon chauffé avec sa seule résistance d'appoint électrique a coûté environ 0,80 euros TTC d'électricité par jour, tarif EDF normal. On verra le bilan avec le soleil...

dimanche 11 août 2013

Deux ans dans la maison

Quoi de neuf  deux ans après l'emménagement ?

Le bardage en mélèze blanchit gentiment.
Nous avons posé des couvertines en alu blanc sur les acrotères pour parachever l'étanchéité du toit.

Nous avons crépi la façade Ouest qui donne sur la rue.

Nous avons bien avancé sur l'installation des panneaux solaires sur le toit, même si leur "mise en eau" nous pose encore quelques soucis.

Nous avons posé des brises-vues sur 2 côtés de la terrasse Est: cacher la vue sur le bazar environnant était plus rapide que de ranger le dit-bazar !

Nous avons dégagé la souche du sapin géant que nous avions abattu le 2ème jour du chantier.

Nous avons installé un nouveau portail

Nous avons planté des arbres le long de la terrasse sud. Nous vous présentons, dans l'ordre de gauche à droite: le Cornus sanguinea 'Midwinter Fire' avec une écorce orange, la lavande récupérée de nos tentatives de platebandes de l'année dernière, le Cornus stolonifera 'Flaviramea' avec une écorce vert fluo, le romarin à fleurs roses Rosmarinus officinalis 'Majorca Pink', et le Cornus alba à l'écorce rouge.

Le long de la terrasse Est:
un seringat Philadelphus  'Snowbelle' , un Hibiscus syriacus 'Duc De Brabant' , un seringat Philadelphus coronarius et le Chèvrefeuille à feuille de buis Lonicera nitida 'Red Tips' (une adorable erreur de casting qui était prévue pour aller dans la haie, mais dont la forme "farfelue" n'allait pas avec les autres arbres).


La haie a été remaniée après la première année: nous avons enlevé les arbres qui n'ont pas pris, remplacé par de nouveaux et ré-agencé le tout pour que les couleurs de feuillages et les styles de plantes se complètent mieux. Cela donne, de la droite vers la gauche: un Troène de Californie doré Ligustrum ovalifolium 'Lemon Lime', puis un Rhododendron  'Baden-Baden', une viorne
Viburnum nudum 'Pink Beauty', un romarin classique, un Pieris japonica 'Mountain Fire' , un Sarcococca hookeriana et on termine la haie avec un oranger du Mexique Choisya ternata.

Concernant les grand arbres, c'est l'éclate totale: 
le liquidambar


le mirabellier ...
 










fait des mirabelles !












 






le Paulownia tomentosa ne fait toujours pas de fleurs, mais il s'épanouit outrageusement et fait de l'ombre (ça tombe bien, c'est pour ça que nous l'avions choisi).

 








Deux petits nouveaux aussi, qui grimpent le long de l'abri voiture (qui abrite surtout nos vélos): 
un chèvrefeuille Lonicera henryi 
et une akébie Akebia quinata
qui ont bien résisté malgré le rude hiver que nous avons eu. Et surtout, vous avez vu ? Nous avons planté du gazon !


  
Que nous reste-t-il à faire pour l'année qui vient ? 

Dans les incontournables, pour finir la maison: 
  • Peindre la façade Nord recouverte de minérit
  • Poser des garde-corps aux fenêtres de l'étage. 
  • Poser des tours de fenêtres en alu. 
Pour notre plaisir et notre confort:
  • Construire des brise-soleils au-dessus des baies vitrées orientées au Sud qui les protégeront du soleil d'été tout en laissant passer les rayons solaires l'hiver (chauffage gratuit !). 
  • Consolider le sol sous l'abri voiture, pour pouvoir y garer.. la voiture ! 
  • Construire une allée entre la terrasse et le chemin d'accès pour ne plus patauger dans la boue à la mauvaise saison. 
  • Construire les marches du 2ème escalier de la terrasse, le grand, celui qui permettra de passer avec les sacs de courses ;-). 
  • Construire un abri vélo à l'entrée du jardin parce que, vous l'avez compris, nous avons beaucoup de vélos à abriter.
Qu'est-ce qui nous manque pour le faire ? Côté physique, plus grand-chose: nous sommes "réparés" de nos tendinites et entorses maintenant. Côté motivation: elle revient doucement. Côté finance: c'est là que le bât blesse.... En effet, le budget octroyé par la banque pour la construction de la maison est épuisé. Désormais, tout ce qui reste à faire doit être financé par notre budget de fonctionnement quotidien. Et les montants à dépenser restent conséquents. Alors tout va se faire tout doucement !
 

dimanche 9 juin 2013

Bilan chauffage poêle à granulés hiver 2012-2013


Après un deuxième hiver (2012-2013) il est temps de faire un bilan du chauffage avec le poêle à granulés et de la consommation de ce combustible. Comme le poêle a été installé en février 2012, on n'a pas pu faire le bilan pour l'hiver 2011-2012, ou seulement partiellement.

RAPPELS UTILES
Nous travaillons à domicile, on chauffe en journée et la température de la maison est souvent au dessus de 20°. Le poêle est la seule source de chaleur permanente de la maison (140 m² habitables). La douche dispose d'un sèche serviette électrique en appoint.
Le bureau du RDC est plus froid car il est éloigné du poêle, qui lui, est placé au salon. Dans le bureau, nous avons donc utilisé pendant quelques jours de grand froid un radiateur électrique d’appoint, dans ce cas, le poêle était souvent éteint.

Nous avons essayé de respecter les principes de maison bioclimatique, avec une forme assez compacte et un escalier central qui distribue les chambres à l’étage pour répartir la chaleur. 
La maison est orientée plein sud, avec des grandes baies vitrées largement ouvertes sur le soleil... quand il y en a. Le soleil est une source importante de chauffage pour notre maison mais l'hiver 2012-2013 a été assez froid mais surtout, le soleil a été particulièrement absent : D'après diverses sources, en Ile de France par exemple en janvier 2013, il y a aurait eu 33h19 de soleil contre 62h28 en 2012. Nous avons même consommé 2 fois plus de granulés en mars 2013 qu'en mars 2012 !

Sur la totalité de la période, soit 218 jours de chauffe, nous avons consommé 79 sacs de granulés de 15 kg, soit 1185 kg au total. 

La répartition par mois est la suivante : 

Octobre : 2 sacs
Novembre : 11 sacs
Décembre :  17 sacs
Janvier : 19 sacs (dont 7 sacs entre le 20 et le 27 janvier !)
Février : 13 sacs
Mars : 11 sacs
Avril : 5 sacs
Mai : 1 sac

Il nous restait 60 sacs de 15kg achetés en 2012 chez Val France Energie à 4.10 euros ttc livrés et nous avons dû faire l'appoint chez Bricoman à 3.69 euros ttc et Leverger à Maisons Alfort à 5.20 euros ttc, hors livraison, dans les deux cas, nous sommes allés les chercher. En moyenne, le prix du sac est donc de 4.15 euros TTC.
Tous les pellets sont de norme NF. Nous n'avons pas remarqué de différence de qualité entre les fournisseurs ni au niveau des performances, ni au niveau des cendres. 
Au total, cela nous revient à 353 euros ttc de chauffage pour l’hiver. On avait tablé sur moins de 300 euros mais l’hiver a été plus rude que prévu. La puissance calorique des pellets annoncée est d’environ 5kwh / kg, soit une consommation totale de 5800 Kwh pour l'hiver.
Si c’était à refaire - ce n’est pas demain la veille - on prendrait un poêle à granulés dit "bouilleur" qui  permettrait de chauffer/préchauffer l’eau chaude sanitaire en appoint du ballon d'eau chaude solaire l'hiver, au lieu de la résistance électrique d'appoint, et on choisirait un poêle dit "canalisable" pour amener la chaleur vers les pièces les plus éloignées. Ce n'est pas sûr qu'un tel modèle existe, qui plus est "étanche à  l'air". 
On isolerait aussi mieux la dalle bois avec plus de 200 mm d'isolant quand il fait très froid (<-5°), on sent le froid par le sol.

samedi 11 mai 2013

Un nouveau portail

D'après la voisine, le portail d'accès à nos deux maisons devait avoir dans les 40 ans.
 
Il était temps de le remplacer. Nous avons opté pour un portail avec un portillon piéton pour ne pas avoir à ouvrir l'ensemble. Il a été fait sur mesure par un artisan car nous ne trouvions pas ce modèle dans le commerce.
La pose a été rapide, en utilisant une résine spéciale pour scellement rapide (ci-dessous) En 15 minutes, le temps d'un café, le portail était opérationnel :

Deux emplacements ont été reservés pour des boites aux lettres aux normes. Leur hauteur a été calculée pour passer au dessus du grillage à l'arrière. Fini le courrier mouillé par la pluie, les lettres envolées...
Il reste à peindre la partie intérieure, à poser des mécanismes pour l'ouverture automatique et un nouvel interphone.

mardi 7 mai 2013

Le début d'un jardin (suite)

Après avoir bougé quelques tonnes de terre, dégagé une souche à la déchetterie, voici à quoi ressemble le jardin... Le gazon est semé, il ne reste plus qu'à attendre !
 
 

lundi 6 mai 2013

La fin du sapin

Après 2 ans et demi, enfin, nous assistons à la véritable fin du sapin.
Cet arbre magnifique de plus de 8 mètres de haut, qui cachait le soleil à notre maison, avait été abattu dès le J2 du projet.
Philippe et Lionel avaient déjà creusé autour de la souche et mené de nombreux assauts contres les racines en béton armé ! J’exagère à peine. 
Il ne manquait plus grand chose pour gagner la guerre.

La tronçonneuse y a laissé ses lames.

Philippe a donc achevé la bêêêête en menant à la mort le reste de la tronçonneuse, la scie-sabre, les mèches à bois de 12 à 24 pour "pointiller" les dernières racines.



Levier avec une poutre d'environ 30 kg. 









 


Et.. tadââââm  !!!! Yapluka remorquer le cadavre avec la voiture:

et reboucher le trou (10 brouettes, facile !)

dimanche 5 mai 2013

Le début d'un jardin

Bon, faisons le point:
- l'intérieur, il ne manque plus grand-chose,
- les façades, on y est presque,
- l'extérieur, euh...ben... ça ressemble à ça:



Il faudrait:
Une allée + une place de stationnement + dessoucher le cadavre du sapin + du gazon = un maximum de terrassement à faire.

Petit rappel: nous avons enterré les gravats de la démolition de la maison d'origine dans le sol du futur jardin. Les morceaux de béton, de plâtre, de tuiles et de faïence se sont ajoutés aux cailloux déjà présents dans le sol. Un régal quand il s'agit de piocher ou de bécher le jardin. Le premier qui dit qu'on récolte ce qu'on sème... :-P.

Donc, pour semer du gazon dans ce [bip], nous avions 2 options: tout retourner avec un outil miracle - du genre "motoculteur de l'incroyable Hulk" - trier et évacuer les indésirables avec un tracto-pelle de 5 tonnes ou... TOUT RECOUVRIR avec une terre toute neuve.
Nous manquions de courage jusqu'à ce que Stéphane nous fasse cadeau d'environ 6 mètres cubes de terre. Comme le camion a déversé la terre sur le chemin d'accès des voisins, nous n'avons pas eu le choix, et nous avons retroussé nos manches: pelles, rateaux, brouette et courbatures, et nous avons étalé la plus grande partie de la terre, et semé du gazon !!!!!!!


Reste encore la souche qui fait tache au milieu de notre œuvre, mais ses heures sont comptées.

mercredi 1 mai 2013

Façade Ouest - on progresse

Encore un "truc" que nous n'avions pas encore essayé dans la construction de cette maison: la pose d'un revêtement extérieur en crépi ! 
Nous avons d'abord essayé de l'appliquer avec un rouleau spécial. Puis devant l’inefficacité du procédé, comme avons tenté d'étaler cette matière sur le minérit à l'aide d'un simple rouleau à peinture. Nouvel échec. Alors, finalement, nous l'avons appliquée à la taloche. Euuuuh, je crois que c'est comme ça qu'on fait...
Voilà le résultat sur le mur Ouest, mitoyen avec la maison du voisin:



Restera à poser une cornière en alu blanc pour faire la jonction entre le revêtement crépi et le bardage bois.


jeudi 25 avril 2013

Un jour, on finira les façades...

C'est ce qu'on se disait depuis l'emménagement, mais maintenant que les travaux intérieurs sont pratiquement tous terminés, il faut bien avancer de ce côté là.
Et comme le printemps s'est décidé à arriver, nous profitons du beau temps pour terminer ces travaux d'extérieur que nous avions reportés.

Les façades Nord et Ouest, recouvertes de panneaux en "minerit", ont donc été nettoyées au nettoyeur haute pression, et une couche d'impression (sous couche) a été posée. Il ne reste plus qu'à peindre avec une peinture façon "crépi". Merci à Charlotte et Gautier pour le coup de main. Ils découvrent le plaisir de rentrer à la maison avec les bras et le visage mouchetés de peinture, hi hi hi !

Mur Ouest, vu depuis la rue :

Mur Nord vu depuis le parc voisin :Tout en haut, le mur de la surélévation en ossature bois , et en dessous, le reste du mur de l'ancienne maison qui a été conservé.
Heureusement, il fait moins chaud du côté "obscur"...

mardi 1 janvier 2013

Les panneaux solaires thermiques (suite)

Rappelez-vous, les panneaux solaires thermiques avaient été posés sur leurs supports. Nous les avons maintenant fixés entre eux grâce à des raccords spéciaux.
Ils forment désormais une boucle dite de "Tickelman", c'est à dire que l'eau chaude du circuit solaire circule dans les 3 panneaux de manière uniforme, pour qu'elle se réchauffe au mieux, sur la surface totale de tuyaux (6m²).
Les panneaux sont reliés entre eux par deux raccords.
L'eau entre par le bas du premier panneau (en bleu sur le schéma ci-dessus):
 et ressort chaude par le haut du dernier panneau :
A la sortie du dernier panneau, on trouve tout en haut du circuit un purgeur d'air qui sert lors du remplissage (on le démonte ensuite) et une sonde de température, qui est logée dans un "doigt de gant", une sorte de tube plongé dans l'eau (en pointillé sur l'image). La sonde envoie à la centrale de régulation la température de l'eau. C'est cette sonde qui déclenche la mise en fonctionnement du circulateur (quand l'eau des panneaux est chaude !)
La centrale de régulation contrôle toute l'installation, comme la mise en route du circulateur. Elle donne les informations sur les températures avec deux sondes qui y sont reliées : une dans le ballon, une sur le toit, sur le dernier panneau.
L'écran affiche ici la température qu'il faisait le 1er janvier à 16h00 en haut des panneaux. Pour l'instant, le circuit n'est pas rempli. Nous avons fait des tests de remplissage et il faut revoir certains raccords mal serrés :-(
A droite sur la photo, le circulateur. C'est une pompe qui fait "tourner" l'eau dans le circuit solaire. Le circulateur amène l'eau chauffée par les panneaux dans l'échangeur du ballon. L'échangeur est un serpentin dans lequel circule l'eau venant des panneaux. C'est ce serpentin qui réchauffe l'eau sanitaire. Il n'y a pas de "contact" direct entre l'eau venant des panneaux et celle du ballon sanitaire. Ci-dessous, la coupe d'un ballon solaire :
 

L'eau se réchauffe par stratification (par étages). L'eau froide - plus lourde- stagne dans le bas du ballon et l'eau chaude dans le haut du ballon. Une bonne stratification va faire que les eaux ne se mélangent pas, pour avoir toujours de l'eau chaude en haut (puisage) et éviter d'avoir de l'eau tiède dans tout le ballon.
Ceux qui veulent un cours complet sur la stratification de l'eau peuvent toujours cliquer ici